Douceur passagère
Confinement, télétravail, couvre-feu... Ces mots-là sont devenus banals, hélas. Il m'est venue une envie d'espace et d'air salin, irrépressible, impérieuse. Pinceaux et aquarelle rapidement glissés dans mon sac, une échappée vers Arcachon - c'est le plus court - sous le franc soleil de l'hiver, s'est imposée. Heureux et doux moment sur place, mais au retour : bouchons, énervements, congestions, colère de devoir rentrer à temps. Impossible, trop de monde sur les routes, rentrée après le couvre-feu, triste mais des couleurs douces plein la tête. La prochaine fois : aller à contre-courant, si possible !